Campagne Nationale d’Evangélisation 2025 Acte I à Buudtenga : L’Amour Rédempteur de Dieu au Cœur de la Veillée

Buudtenga, 11 avril 2025

Le sanctuaire de Buudtenga a vibré au rythme d’une veillée spirituelle exceptionnelle, organisée par les missionnaires du Buisson Ardent. De la prière communautaire aux temps forts de louange, en passant par des moments de ministère puissants, cette nuit marquante a rassemblé des cœurs avides de renouveau. Retour sur un programme riche en émotions et en grâces.

Dès 13h30, les missionnaires se sont retrouvés au CENOU pour un départ en commun vers Buudtenga, symbole d’une marche collective vers la sanctification. À 16h, l’accueil chaleureux orchestré par la Ministère d’Accueil et de Visite (MAV) a permis une installation dans la ferveur, suivie d’un chemin de croix au sanctuaire, rappelant le sacrifice fondateur de la foi chrétienne.

La rupture communautaire (18h-18h30), animée par la commission restauration, a offert un temps de partage fraternel, préparant les cœurs pour la suite des célébrations.

À 18h30, la prière communautaire a lancé officiellement la veillée, unissant toutes les voix dans une même supplication. Le chapelet (19h05-19h45), guidé par Sévérine et Wilfried, a plongé l’assemblée dans une méditation profonde des mystères de la foi.

Le mot d’ouverture (19h45-20h05), porté par le modérateur, le représentant du sanctuaire et Cyprien, a souligné l’importance de cette campagne missionnaire, avant que MILADO n’élève les âmes par une louange chantée (20h05-20h20). Sans transition, Cyprien Sawadogo a enflammé les esprits avec 30 minutes de louange parlée, emmenant l’auditoire dans une adoration vibrante.

À 20h50, la mise en présence, conduite par Clément Drabo, a introduit un moment clé de la veillée. À 21h05, dans une atmosphère déjà chargée de ferveur, il a pris la parole pour délivrer un enseignement bouleversant, centré sur Jean 3:16 :

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Avec une éloquence pastorale, Clément Drabo a rappelé cette vérité fondamentale : l’amour de Dieu n’est pas une abstraction, mais un sacrifice vivant. « Lorsque nous étions encore pécheurs, éloignés de Dieu, Jésus est mort pour nous. Il a porté nos fautes, nos douleurs, et notre honte. Il a pris notre place pour que nous ayons la paix, la liberté et la vie éternelle », a-t-il proclamé, soulignant le caractère révolutionnaire de la grâce.

Son message a transcendé la simple exhortation pour devenir un défi spirituel :
« Aujourd’hui, posons-nous cette question : avons-nous vraiment reçu cet amour ? Ce n’est pas une émotion passagère, mais un appel à la transformation. Quand Jésus entre dans une vie, Il ne laisse personne comme Il l’a trouvé. »

S’appuyant sur Romains 1:16 (« Je n’ai point honte de l’Évangile, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit »), il a insisté sur la nécessité d’une rencontre personnelle avec Christ, bien au-delà des rituels religieux : « Il ne suffit pas d’aller à l’église. Il faut croire, se repentir et s’abandonner à Lui. Ce n’est pas une religion, c’est une relation. »

Dans un final empreint de solennité, Clément Drabo a lancé un appel à la conversion, citant Jean 1:12 (« À tous ceux qui croient en Son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu »). L’assemblée, captivée, a été invitée à répondre par une prière de repentance :

« Seigneur, je viens à Toi tel que je suis. Pardonne mes péchés. Je crois que Jésus est mort pour moi. Je veux marcher avec Toi. Transforme-moi. Amen. »

Ce moment a marqué un tournant spirituel pour de nombreux participants, dont les visages baignés de larmes témoignaient d’une libération intérieure.

Le ministère (21h50-22h55), conduit par Clément Drabo et Étienne Bakiono, a été un temps fort de guérisons intérieures et de délivrances, suivi d’une action de grâce (22h55-23h15) où les offrandes ont symbolisé la reconnaissance des fidèles.

Après une pause (23h15-23h55), MILADO a repris les rênes avec une louange chantée (23h55-00h30), tandis que Cyprien a poursuivi par une louange parlée (00h30-00h40) et une nouvelle mise en présence (00h40-00h50).

Le second message, prêché par Roland Guigemdé, s’est appuyé sur Matthieu 8:16 pour illustrer la puissance libératrice du Christ. Un nouveau temps de ministère (1h35-2h45) a scellé cet enseignement, avec des prières individuelles et des impositions de mains.

À 3h, la messe solennelle a célébré l’Eucharistie, point d’orgue spirituel de la nuit. Chorale, liturgie et prêtre ont uni leurs voix pour offrir un sacrifice de louange, avant que l’adoration au Très Saint Sacrement (4h30-5h) ne plonge l’assemblée dans une intimité divine.

La veillée s’est achevée par des informations pratiques et une prière communautaire (5h-5h45), laissant chacun repartir revivifié et en mission.

L’intervention de Clément Drabo a incarné l’essence même de la veillée : un rappel puissant que l’amour de Dieu est accessible à tous, sans condition. Comme l’a souligné le modérateur en clôture, « Cette nuit, des chaînes sont tombées. Des vies ont été saisies par la grâce. »

Prochain rendez-vous : Mardi 15 avril à la paroisse Saint Jean de Toudbdweogo.

© Le Buisson Ardent – Tous droits réservés.

Rédigé par Maxime SAWADOGO

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